Troie, tome 1: Le seigneur de l'arc d'argent -David Gemmell
Pourquoi ce livre?
Le malheureux traîne dans ma liste à lire depuis un certain temps, il est le livre que l'on m'a offert à mon adhésion à France Loisirs. A chaque fois que je l'ouvrais, j'abandonnais au bout de quelques pages pour quelque chose de plus intéressant.
Mais décidée à le lire, c'est le seul roman que j'ai pris avec moi durant mes vacances à l'océan. (Et ça marche! Surtout quand on est en tente et qu'il pleut! )
Le résumé
Trois individus vont changer la destinée de plusieurs nations.
Helicon, le jeune prince de Dardanie, hanté par une enfance traumatisante ; la prêtresse Andromaque, dont le caractère de feu et l'indépendance forcenée se dressent contre la volonté des rois ; et le légendaire guerrier Argurios, emmuré dans la solitude, uniquement motivé par son besoin de vengeance. À Troie, ils découvrent une cité déchirée par des rivalités impitoyables - un maelström de jalousies, de tromperies et de traîtrises meurtrières. En dehors des murs de la cité mythique, des ennemis assoiffés de sang convoitent ses richesses et conspirent à sa chute. C'est une époque de bravoure et de trahison. Une époque de bains de sang et de terreur.
Une époque pour les héros !
Le scénario
Jusqu'à ce qu'Andromaque arrive, je me suis ennuyée comme un rat mort. A part le prologue et les deux premiers chapitres, toute la partie de la tempête ne sert à rien. En tout cas, je ne lui ais pas encore trouvé d'utilité. Ça fait action pour de l'action.
L'histoire se met très doucement en place, mais on commence à en apprendre sur le passé des différents protagonistes et à les apprivoiser, jusqu'à la fin de ce tome qui se finit en branle-bas de combat.
Heureusement qu'elle était là cette fin d'ailleurs, bien meilleure que le reste, elle m'a donné envie de savoir la suite.
Un bémol, assez gros en mon sens: Ce livre est classé en "fantasy", du moins c'est écrit en gros sur la jaquette de mon exemplaire, mais franchement, il faut la chercher, seules les visions de Cassandre, qui sont un fait dans la version originale, ajoute une touche de surnaturel, mais à part ça, rien.
A ce sujet, je m'attendais à retrouver la trame de l'Iliade (côté Troyens), mais l'auteur a su se montrer inventif au point que à un moment je ne m'y retrouvais plus du tout (où est mon Hector ????).
Les personnages
Les hommes sont intéressants, mais les femmes, à part Cassandre et Andromaque sont plates et sans intérêt. J'ai particulièrement aimé comment l'auteur avait retranscrit Ulysse et Priam, et on finit par s'attacher à Hélicon, peu à peu.
On fait aussi la connaissance de personnages moins célèbres ou inventés (?) qui rajoute du piment à l'histoire, je pense aux frères d'Hector par exemple. J'aime aussi le petit lien avec l'Egypte formé par Gershom, personnage très intriguant.
Le style/l'auteur
Hormis ses dérivations de tempêtes, la lecture est facile, plutôt fluide, mais j'ai trouvé sa plume très masculine, dans la façon dont sont tournées les choses (pauvres femmes par exemple...) et dans les réflexions de la narration. C'est dommage qu'il ne pense pas un peu à son lectorat féminin.
Le mot de la fin
David Gemmell est considéré comme une référence de la fantasy, je l'ai découvert avec ce livre et grâce à la fin, je me tenterais bien de lire la suite. Mais je regrette ce côté trop masculin qui déborde de la narration.
Note: 14/20, cette série a encore à faire ses preuves.